Conférence

LE MANGER POUR CĹ’UR*

* expression réunionnaise pour désigner le conte.

Agenda :

Manger pour coeur

(informations des dates Ă  venir prochainement)

Les pieds sur terre, la tĂŞte dans les Ă©toiles.

Pour nourrir cet Ă©change, Gigi Bigot, conteuse incontournable de ces 20 dernières annĂ©es, s’appuiera sur sa pratique professionnelle. Elle y abordera sa recherche sur la parole symbolique : son pouvoir et sa cohabitation avec le langage rationnel.
A quoi ça sert de raconter des histoires ? Le poĂ©tique n’est-il qu’Ă©vasion du rĂ©el ou offre-t-il Ă  celui qui parle une place pour ĂŞtre au monde ?
Peut-on témoigner avec un conte ? Pour y répondre, elle rendra compte de son parcours professionnel mais aussi de son travail au sein du mouvement ATD Quart Monde.
Le propos de Gigi Bigot est clair, vivant, Ă©maillĂ© d’expĂ©riences personnelles et illustrĂ© d’histoires. Cette rencontre s’adresse Ă  tous ceux qui pensent qu’on peut vivre “les pieds sur terre et la tĂŞte dans les Ă©toiles”. DurĂ©e : 1h30

Les mets Ă  la bouche

Pause gourmande. Durée 45 mns

Les mots Ă  la bouche

Contant avec une gourmandise où pétillent émotion et malice, Gigi Bigot vous emmènera pour un solo de morceaux choisis concoctés au gré de ses spectacles comme des petits cailloux sur le chemin de la vie. Durée : 1h

Gigi Bigot dit que sans les contes, la terre serait bien trop petite et le hĂ©ros manquerait sĂ©rieusement d’envergure ! C’est pour ça qu’elle raconte des histoires : pour que chacun puisse s’accrocher Ă  son morceau de lune…

ATTENTION : cette soirĂ©e est un TOUT. C’est une formule complète, non Ă  la carte…

Festival des Grandes MarĂ©es Ă  Brest. Edition 2016 - Écouter l’interview

Formation

gigi-formationLe conte est un mensonge pour mieux dire la vérité

Pour toute personne ayant déjà une pratique du conte.

Le calendrier ici

Le plus incroyable doit ĂŞtre crĂ©dible : c’est lĂ  tout l’art du conteur !

Dans ce stage, nous mettrons l’accent sur ce qui diffĂ©rencie le conte de tout autre rĂ©cit dès lors qu’on utilise le langage symbolique propre au rĂŞve.
En puisant dans les contes traditionnels, nous ferons rĂ©sonner leur universalitĂ©. En observant notre monde contemporain, nous exprimerons notre regard en l’amplifiant grâce au « merveilleux ». Comme un coup de projecteur avec des gĂ©latines de diffĂ©rentes couleurs selon ce qu’on veut en dire.

Programme

Le poĂ©tique n’est-il qu’Ă©vasion du rĂ©el ou offre-t-il Ă  celui qui parle une place pour ĂŞtre au monde ?
VoilĂ  la question !
A travers diverses situations de prises de parole, collectives et/ou individuelles, nous expĂ©rimenterons le positionnement du conteur. Avant toute chose, nous veillerons Ă  mettre en images notre rĂ©cit afin que, quelle que soit sa source, (souvenir, rĂŞve, conte, anecdote, Ă©vĂ©nement historique) la narration dĂ©clenche « un film » dans la tĂŞte de celui qui l’Ă©coute.

Le conteur est un traducteur. Il traduit la rĂ©alitĂ© en langage imaginaire. Grâce Ă  l’imaginaire, il s’implique et exprime dĂ©sir, dĂ©sarroi, colère, Ă©motion… Nous essaierons de prendre conscience de ce qu’apporte cette matière proche du rĂŞve oĂą tout est possible, y compris l’impossible. Attention, le plus incroyable
doit ĂŞtre crĂ©dible : c’est lĂ  tout l’art du conteur !

Ensemble, nous chercherons, nous expĂ©rimenterons, nous jouerons comme des enfants et nous serons bien Ă©tonnĂ©s des trĂ©sors enfouis en chacun d’entre nous.

12 participants maxi - Formation sur deux ou trois jours.

Bricabrac’adabra

Debout les mots !

Ne croyez pas que les mots s’usent quand on s’en sert… Pas du tout !
Quand on ne s’en sert pas, les mots s’ennuient, se ratatinent, ils gèlent, ils ont froid, ils ont si peur de ne plus exister…
Les mots ont besoin de nous et nous avons besoin des mots.
Venez Ă  l’atelier les rĂ©chauffer, les cajoler, jouer avec eux.
Venez les chuchoter, les crier, les coucher sur le papier.
FaĂ®tes les sortir de votre bouche, de vos souvenirs, d’un livre aimĂ©, de vos colères, de votre cĹ“ur battant…
Venez !

Gigi Bigot

Conte et… dĂ©contamination

Pourquoi ?

Parce qu’il y sera question de sortir le conte de ses clichĂ©s.

Le conte, c’est pour les enfants ? Non, pas spĂ©cialement, il s’adresse Ă  toute personne intĂ©ressĂ©e par le petit pas de cĂ´tĂ© que permet la mĂ©taphore. Metaphora : porter au-delĂ  du rĂ©el. Ce que savent faire les enfants puisque leur activitĂ© principale est de jouer. Si vous, adultes, aimeriez parfois changer de peau, ĂŞtes prĂŞts Ă  en dĂ©coudre, si vous voulez refaire le monde, s’il vous arrive d’avoir le cĹ“ur qui bat Ă  100 Ă  l’heure, cet atelier est pour vous, vous parlez dĂ©jĂ  sa langue, la langue symbolique !

Le conte, c’est vieillot et passĂ©iste ? De mĂŞme matière que nos rĂŞves, ils sont aussi contemporains qu’eux, indĂ©modables, universels, pleins de malice. RĂŞves et contes sont lĂ  pour nous rĂ©veiller, pas pour nous endormir. Vous verrez, on y rĂŞvera, pourtant on ne dormira pas…

Un conteur est forcĂ©ment âgĂ©, porteur d’une tradition et raconte au coin de la cheminĂ©e

Le renouveau du conte a dĂ©marrĂ© au milieu des annĂ©es 80 et une deuxième gĂ©nĂ©ration de conteurs arpente aujourd’hui les scènes de théâtre, les centres culturels, courent de festival en festival, poursuivant Ă  leur façon le travail de leurs aĂ®nĂ©s. A chaque sĂ©ance, un conteur nous fera partager son univers.

Le conte, c’est pour s’Ă©vader du rĂ©el parce que la vie est dure. RĂ©ponse de Bettelheim : Les contes de fĂ©es nous disent que malgrĂ© l’adversitĂ©, une bonne vie, pleine de consolation, est Ă  notre portĂ©e, Ă  condition que nous n’esquivions pas les combats pleins de risques sans lesquels nous ne trouverions jamais notre vĂ©ritable identitĂ©.1

Comment ?

L’axe se dĂ©roulera en deux temps. En première partie, nous recevrons un conteur professionnel. Il nous racontera des histoires pendant environ une heure. Nous Ă©changerons ensuite avec lui sur sa pratique et ses prioritĂ©s.

(Après Pepito Mateo, Jihad Darwiche, Marc Buléon, Michelle Bouhet, nous accueillerons Fred Naud et Yannick Jaulin)

La dernière sĂ©ance se dĂ©roulera sans invitĂ© extĂ©rieur et clĂ´turera l’ensemble. Après quelques contes de mon rĂ©pertoire, j’y Ă©voquerai le rĂ´le de l’atelier conte au sein d’ATD Quart monde Ă  Rennes.

Après la pause, ceux qui le souhaitent passeront Ă  la pratique. A travers diverses situations de prises de parole, collectives et/ou individuelles, nous approcherons le positionnement du conteur et son implication. Nous mettrons l’accent sur ce qui diffĂ©rencie le conte du rĂ©cit de vie ou du tĂ©moignage, dès lors qu’on utilise le langage symbolique soit le merveilleux. Nous veillerons Ă  mettre en images le rĂ©cit quelle que soit sa source : souvenir, rĂŞve, conte, anecdote… Au cours de cet atelier, nous expĂ©rimenterons la parole symbolique du conte, nous l’Ă©prouverons, et je l’espère, nous nous rĂ©galerons !

1 BETTELHEIM Bruno. Psychanalyse des contes de fées. Editions Robert Laffont. 1976. P 42

Poids Plume

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C’est un petit caïd … à l’extérieur !
A l’intérieur, il a un grand trou dans son cœur.
« Y a-t-il une place pour moi quelque part sur la Terre ? »

+ 100 représentations !

Autour du spectacle : Dossier pédagogique
Recevoir le DVD : Tout autour de Poids Plume
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Cliquez pour agrandir les images !

Peau d’âme

SPECTACLE TOUT PUBLIC  + 200 représentations !

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L’une chante, l’autre conte. Mais parfois, celle qui chante parle et celle qui raconte se met à danser ! Quelquefois, la chanteuse valse avec son accordéon … Alors les paroles s’envolent pour faire revivre Angèle, tricotée par Gigi Bigot et nourrie de sa rencontre avec une résistante. Ange – Aile ! Avec un nom pareil, elle a tout pour décoller plus souvent qu’à son tour …

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Novembre 2011 : dernière reprĂ©sentation de Peau d’âme au théâtre de l’Arentelle (48) en prĂ©sence d’Angelita Bettini dĂ©cĂ©dĂ©e ce 6 novembre 2017. Le 5 novembre 1940 avait lieu le premier acte de rĂ©sistance qui lui avait valu d’ĂŞtre internĂ©e pendant quatre ans au camp de Rieucros (48) et de Brens (81).