« Peau d’âme » Suite à la lecture du livre de Mechtild Gilzmer, Gigi Bigot s’organise une « auto-résidence » à Mende en septembre 2001 pour « sentir » les choses, fouiller dans les archives, appréhender son sujet. Elle marche dans ce qu’il reste du camp, ramasse des objets (serrure, barbelés, morceaux de pôële, phare de vélo, …), prend des photos, « imagine » … Pendant ce séjour, elle rencontre Marie Huguet, directrice des Foyers ruraux qui décide de coproduire ce spectacle en associant les Scènes Croisées de Lozère. En octobre, par le plus beau des hasards, Gigi Bigot présente à Brens (Tarn), son spectacle « C’est drôle la vie… » … Là, des membres de « l’association pour perpétuer le souvenir des camps de Rieucros et de Brens » lui remettent des lettres d’internées et les coordonnées d’Angelita Bettini, qui a passé quatre années dans ces camps. En
février 2002, rencontre d’Angelita Bettini dans son appartement
toulousain . Cette interview donne chair à son Une résidence à Mende avec la musicienne Michèle Buirette en septembre 2002 permettra d’affiner parole et musique, et en février 2003de travailler la mise en scène avec Martine Dupé. En Novembre 2002, un séjour à Gaillac lui permettra de confronter son écrit aux réactions d’Angelita Bettini entourée des membres de l’association et de témoins de ce passé. Au cours de ses résidences en Lozère, Gigi Bigot rencontrera de nombreux Mendois intéressés par ce pan de l’histoire locale. Un site Internet est alors créé. Un comité de pilotage se monte afin de réfléchir à la transmission de la mémoire. Les
premières représentations auront lieu pendant la dernière
résidence lozérienne, et la sortie officielle de «
Peau d’âme » se fera en présence de Mechtild
Gilzmer, Angelita Bettini et Michel del Castillo. En parallèle,
des échanges ont eu lieu avec le collège Marthe Dupeyron
de Langogne, les CM1-CM2 de l’école annexe de Mende, baptisée
Une
dernière résidence au Centre Culturel Pôle Sud à
Chartres-de-Bretagne permettra de faire la création lumière
en avril 2003.
Des
échanges ponctuels ou plus approfondis peuvent être tissés
autour du spectacle avec des collégiens, des |